vendredi 27 novembre 2009

Des histoires de sous

Je viens de recevoir mon premier vrai salaire du Mac Do (la dernière fois j'avais été payée pour 6h de travail, autant dire que c'était pas beaucoup), j'ai donc officiellement les moyens de m'acheter le nouveau jouet qui me fait envie depuis un moment : le P85 de Yamaha. Sauf qu'il coûte dans les 700 euros et qu'après il ne me restera vraiment pas grand chose...

Ma conscience me suggère d'attendre Noël (un salaire de plus + les sous des cadeaux)...

Ma créativité débordante me demande de l'acheter tout de suite...


... Je crois que je vais quand même écouter ma conscience. Même si c'est une chose que je ne fais que rarement.

samedi 21 novembre 2009

Avishai Cohen

Je découvre de temps en temps de nouvelles merveilles grâce à TSF jazz, et pour le coup j'ai vraiment été séduite par la musique d'Avishai Cohen. Le monsieur est israélien, contrebassiste et, d'après deezer "figure aux rangs des plus grands jazzmen de ce début de XIXème siècle" (je pense qu'ils voulaient dire XXIème...). J'avais d'abord entendu son single Shalom Aleichem, tout récent (et dont le titre suffit à m'évoquer de nombreux souvenirs, mais là n'est pas vraiment la question). Je suis donc allée fouiller sur deezer, et je suis en train de procéder à l'écoute de ses albums. Je vous enjoins vivement à faire de même, je vous simplifie même la tache, c'est par ici. Ca ne plaira peut-être (sans doute) pas à tout le monde, mais je voulais quand même le partager.

jeudi 19 novembre 2009

Peur

Vous le savez peut-être, les CROUS organisent chaque année un concours de nouvelles, photo, bande dessinée et court métrage, dont le thème de l'année 2009-2010 est : "Peur". Désemparée par ce thème pour le moins... naze, je suis restée à me creuser la tête pendant un moment, et j'ai finalement trouvé une idée. Puis un personnage, puis une chute... le processus d'écriture est déjà engagé, même si ce n'est qu'un premier jet, sujet à multiples modifications.

Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez trouver le réglement ici.

Après mon échec en 2005/2006 sur le thème "prison", c'est le moment de prendre ma revanche \o/

mercredi 18 novembre 2009

Déformation professionnelle

Tout à l'heure, 11h30 (du matin donc) à la pharmacie : "merci, au revoir, bonne soirée". Et encore, c'est pas trop grave, j'aurais pu dire "mayonnaise ketchup ?"

lundi 16 novembre 2009

Aux fourneaux

Cette semaine (d'aucuns diraient: "la semaine dernière"), exceptionnellement et sans raison particulière, j'ai eu droit à un vrai jour de week-end, puisque je n'étais pas planifiée au Mac Do le samedi. J'ai donc décidé d'en profiter pour ne pas avancer dans mes lectures universitaires et faire des cookies à la place. A la base une recette de chez marmiton, que j'ai modifiée sur les conseils des commentateurs/trices (sûrement trices en fait, surtout si l'on se réfère au message précédent) et par goût personnel. En fait j'ai tout dosé au pif, en mettant de la vergeoise (5/6 cuillières à soupe) et du sucre blanc (4/5 cuillières à soupe) et tout ce qui restait dans mon paquet de farine, ce qui d'après mon comptage de cuillères devait faire dans les 350 grammes. Et environ 100 grammes de beurre évalués au nez.
Bref c'était une recette quelque peu hasardeuse mais qui a pas mal réussi. Je n'ai à reprocher à mes cookies que leur mollesse, mais c'est aussi une question de four... vu qu'ils se mettaient systématiquement à brûler sur le dessus, j'avais tendance à les enlever un peu trop vite. Et aussi au fait que la dernière fois que j'ai fait des cookies, ils étaient trop durs donc j'ai un peu péché par excès de prudence cette-fois ci.

La boîte destinée à moi et mon jardinier a été bien vite mangée (surtout par moi en fait) tandis que ma coloc, qui s'est bruyamment extasiée hier en disant "on dirait des vrais", sous-entendu ceux qu'on achète dans les magasins (...) garde précieusement les siens dans une boîte juste sous mon nez.

Bref la prochaine fois je réessaierai avec un vrai four pour pouvoir les faire cuire correctement.

samedi 14 novembre 2009

Mieux vaut en rire

extrait d'un manuel scolaire d'ECONOMIE DOMESTIQUE pour les femmes, publié en 1960.



FAITES EN SORTE QUE LE SOUPER SOIT PRÊT
Préparez les choses à l'avance, le soir précédent s'il le faut, afin qu'un délicieux repas l'attende à son retour du travail. C'est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu ils rentrent à la maison et la perspective d'un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d'un accueil.

SOYEZ PRÊTE
Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d'être détendue lorsqu'il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d'être égayée et c'est un de vos devoirs de faire en sorte quelle le soit.

RANGEZ LE DÉSORDRE
Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables.

PENDANT LES MOIS LES PLUS FROIDS DE L'ANNÉE
Il vous faudra préparer et allumer un feu dans la cheminée, auprès duquel il puisse se détendre. Votre mari aura le sentiment d'avoir atteint un havre de repos et d'ordre et cela vous rendra également heureuse. En définitive veiller à son confort vous procurera une immense satisfaction personnelle.

RÉDUISEZ TOUS LES BRUITS AU MINIMUM
Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur. Essayez d'encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.

ÉCOUTEZ-LE
Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n'est pas le moment opportun. Laissez-le parler d'abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne.

NE VOUS PLAIGNEZ JAMAIS S'IL RENTRE TARD À LA MAISON
Ou sort pour dîner ou pour aller dans d'autres lieux de divertissement sans vous. Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de paix, d'ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit.

NE L'ACCUEILLEZ PAS AVEC VOS PLAINTES ET VOS PROBLÈMES
Ne vous plaignez pas sil est en retard à la maison pour le souper ou même s'il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur, comparé à ce qu'il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou daller s'étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l'oreiller et proposez-lui d'enlever ses chaussures. Parlez dune voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu'il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu'il est le maître du foyer et qu'en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.

LORSQU'IL A FINI DE SOUPER, DÉBARRASSEZ LA TABLE ET FAITES RAPIDEMENT LA VAISSELLE
Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il na nul besoin de travail supplémentaire.
Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d'intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l'impression d'empiéter sur son domaine. Si vous avez des petits passe-temps vous-même, faites en sorte de ne pas l'ennuyer en lui parlant, car les centres d'intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes.

A LA FIN DE LA SOIRÉE
Rangez la maison afin quelle soit prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit déjeuner à l'avance. Le petit déjeuner de votre mari est essentiel sil doit faire face au monde extérieur de manière positive. Une fois que vous vous êtes tous les deux retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement que possible.

BIEN QUE L'HYGIÈNE FÉMININE
Soit d'une grande importance, votre mari fatigué ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait à la faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d'être à votre meilleur avantage en allant vous coucher. Essayez d'avoir une apparence qui soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez vous appliquer de la crème pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait le choquer de s'endormir sur un tel spectacle.

EN CE QUI CONCERNE LES RELATIONS INTIMES AVEC VOTRE MARI
Il est important de vous rappeler vos voeux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S'il estime qu'il a besoin de dormir immédiatement, qu'il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de votre mari et ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime.

SI VOTRE MARI SUGGÈRE L'ACCOUPLEMENT
Acceptez alors avec humilité tout en gardant à l'esprit que le plaisir d'un homme est plus important que celui d'une femme, lorsqu'il atteint l'orgasme, un petit gémissement de votre part l'encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous ayez pu avoir.

SI VOTRE MARI SUGGÈRE UNE QUELCONQUE DES PRATIQUES MOINS COURANTES
Montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d'enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s'endormira alors rapidement ; ajustez vos vêtements, rafraîchissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soin pour les cheveux.

VOUS POUVEZ ALORS REMONTER LE RÉVEIL
Afin d'être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition lorsqu'il se réveillera.

vendredi 13 novembre 2009

Cruelles déceptions

Hier soir, on est allées voir Le Concert. Parce que ça avait l'air sympa et que les réactions des spectateurs étaient élogieuses... ce film a d'ailleurs reçu le "label des spectateurs UGC". Et bien j'aurais au moins appris que les spectateurs UGC ont du caca dans les yeux, parce que le seul intêret de ce film c'était le concert à la fin, pour la musique... Le film est bourré de clichés qui pèsent des tonnes, de blagues ratées et d'acteurs qui surjouent. En général, je ne suis pas gênée par les histoires improbables, quand elles sont bien réalisées (pour la beauté de l'histoire, je pourrai parfaitement tolérer qu'un orchestre qui n'a pas pratiqué depuis 30 ans parvienne à interpréter Tchaïkovski les doigts dans le nez, juste par la vertu transcendante de la musique) mais ici ça n'a fait qu'ajouter encore au grand "n'importe quoi". En plus, on devine la grande révélation finale bien avant qu'elle n'arrive.

Bref au final je me demande si on ne se serait pas plus amusés en allant voir 2012, et je déconseille ce film à mon maigre mais précieux lectorat.


Autre déception : mercredi avec le colonel Juju (haha ça faisait longtemps) nous avions rendez-vous au Louvre alors nous en avons profité pour aller visiter le fameux apple store nouvellement installé dans le Carrousel... et ben c'était juste un magasin un peu plus vide et un peu plus blanc que les autres. Nous n'avons ni l'une ni l'autre été touchées par la grâce du Dieu Pomme et sommes reparties globalement inchangées. Blague à part, à regarder sur internet les réactions de certains, je suis impressionnée par l'efficacité du marketting apple... transformer une simple marque en produit de culte et un magasin en temple, c'est un accomplissement assez remarquable et relativement inquiétant.


Bientôt, on fera du pain perdu.

mardi 10 novembre 2009

N'oublions pas les bonnes vieilles valeurs

Papa PC (qui s'habille en rose pour être à la mode) est très heureux de vous annoncer l'arrivée de bébé PC. Tout le monde est très heureux.

lundi 9 novembre 2009

Réflexion

Sortir pour aller travailler alors qu'il fait déjà noir, c'est pire que sortir pour aller travailler alors qu'il fait encore noir.

vendredi 6 novembre 2009

Parfois, j'ai le sentiment que le mot "boulet" a été inventé pour me définir. Aujourd'hui, alors que midi approchait, j'étais en train de vaquer à mes occupations matinales (traînasser et ne rien faire), persuadée que j'avais toute liberté jusque 18h, début de mon "shift" au Mac Do, quand SOUDAIN une réalisation lourde et terrible m'est tombée dessus : "Mince (si si, j'ai dit "mince") j'avais cours à 11h dans le 16eme !". Une visite sur le site de la ratp m'a confirmé ce que mon bon sens et ma profonde connaissance de la géographie parisienne m'avaient déjà suggéré : il était bien trop tard pour pouvoir arriver au cours avant que la dernière demi-heure ne soit entamée. Le fait d'entrer dans la salle lors de la dernière demi-heure de cours étant synonyme de foutage de gueule total, j'ai décidé que tant pis je n'irais pas et j'écrirais un mail au prof, puis que si j'irais quand même mais que j'attendrais la fin du cours pour aller lui parler et lui présenter mes plus plates excuses.
Il s'agissait du premier cours de son séminaire, et le prof m'a dit que c'était bien dommage d'avoir raté le cours d'introduction quand même, ce à quoi je n'ai pu qu'acquiescer penaudement, étant donné que j'étais entièrement d'accord et très peu fière de moi. Il m'a gentiment donné un synopsis, et a glissé cette remarque aussi drôle que révélatrice "les étudiants de M1 de l'inalco arrivent toujours au compte goutte tout au long du mois de novembre"... témoignage de la rigueur et du sérieux de notre belle institution.

Pour enchainer sur ce sujet toujours joyeux et riche en rebondissements (l'inalco, pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi), figurez-vous que je ne suis toujours pas inscrite en master, mais que mon prof s'y attelle. Par ailleurs, je ne suis pas la seule puisque deux ou trois de mes comparses n'ont pas réussi à effectuer leur inscription pédagogique, parce que la secrétaire n'avait pas envie. Cependant eux au moins ont leur nom et leur inscription administratives rentrés dans l'ORDINATEUR (que l'on appelle aussi "Dieu"), ce qui leur donne un avantage considérable sur moi.
Joyeuseté numéro deux, on nous a annoncé les nouveaux master professionnalisants qui seront mis en place l'année prochaine. Ils ont l'air très bien, le seul hic c'est qu'il va sans doute falloir refaire un M1 pour y accéder... en gros, mes chers camarades et moi-même sommes en train de perdre un an. Je trouve ça terriblement injuste, surtout que nous, (les nouveaux inscrits de 2006/2007) avons déjà souffert lorsque le diplôme en deux ans dans lequel nous venions de nous inscrire a été supprimé au bout d'un an...
Nous sommes la générations maudite de l'inalco. Un jour il y aura une saga et des films pour conter nos aventures.

En dehors de tout ceci, depuis mon dernier post j'ai eu l'occasion d'expérimenter le poste frites lors des rush au Mac Do, ce qui a confirmé mes déjà très fortes suppositions : c'est un poste détestable.

Je suis bien heureuse d'avoir réussi à trouver le temps de poster sur ce blog, parce que ces derniers temps j'ai été terriblement occupée. Et ca n'est pas fini, mon prof m'a donné une jolie liste de lecture en rapport avec mon sujet (la littérature coréenne pendant la colonisation japonaise \o/ Un sujet joyeux s'il en est) en me disant que la prochaine fois il voulait me voir avec des cernes jusque là prouvant que je n'avais pas dormi. Avec ça plus le mac do, plus un chéri, plus peut-être une nouvelle à écrire pour le crous car j'ai eu un éclair de génie pendant la nuit, je déclare officiellement ma période de glandage terminée.


AH j'allais oublier ! Je me suis commandé, sur les conseils de mon expert en jardinerie, un eeepc qui devrait arriver en début de semaine prochaine, et je me suis renseignée sur les pianos numériques. Autant dire que l'argent pas encore durement gagné du mac do est déjà virtuellement bien entamé avant même d'être arrivé sur mon compte.

Quelle vie on mène.